Depuis cinq ans, nous recrutons dans le secteur du financement de l’innovation, et une question revient sans cesse de la part de nos clients : “Que disent les candidat·es du marché actuellement ?” Pour y répondre, nous avons décidé de lancer une série trimestrielle, où nous publierons une note sur les retours des candidat·es concernant le marché. Ces retours peuvent évoluer, mais certaines observations persistent, vous offrant ainsi un rappel précieux.
Alors, en juin 2024, que nous disent les consultant·es en financement de l’innovation ? Voici quelques extraits de conversations que nous avons jugé intéressant de vous partager :
- “Je suis salarié·e mais ne m’y retrouve pas en termes de flexibilité et d’autonomie dans mon cabinet actuel et dans d’autres cabinets avec lesquels j’ai échangé alors je suis à la recherche de missions en freelance”. Ce n’est pas la première fois qu’on vous le dit, les consultant·es en financement de l’innovation sont des profils hautement qualifiés et recherchent donc naturellement à être autonome, responsabilisés et flexible dans leurs missions. Nous avons de plus en plus de sollicitations de professionnels qui souhaitent devenir indépendant·es car iels ne trouvent pas d’autre option.
- “J’aimerai faire autre chose que du CIR” : la grande classique, vous le savez déjà mais on vous le rappelle car il est bien plus simple de recruter avec des missions diversifiées !
- “J’ai un portefeuille de 110 clients qui ne me permet pas de faire mon travail aussi qualitativement que je souhaiterai le faire. En plus, j’estime que la charge de travail que cela représente par rapport à la rémunération est démesurée”. En fonction de la stratégie des cabinets et bien entendu de la taille des clients les portefeuilles des consultant·es sont plus ou moins gros mais attention, les consultant·es sont très nombreux·ses à vouloir moins mais mieux !
- “Je ne me retrouve plus dans la stratégie trop business imposée par les associés et recherche un environnement avec une plus grande place pour l’humain et la confiance”. Les consultant·es semblent avoir conscience des enjeux économiques de leur cabinets mais souhaiteraient souvent que l’équilibre “rentabilité / facteur humain” soit justement un peu plus équilibré !
- “Je passe des entretiens et les cabinets ne se rendent pas compte que le marché et le rapport de force ont changé. Nous sommes sursollicités et avons de plus en plus le choix.” “Je trouve que les recruteurs/ managers ont besoin d’être rassurés outre mesure en entretien et ne nous rassurent pas toujours en retour” Ces deux points là vont ensemble et parlent d’eux même, la séduction doit se faire des deux côtés ne l’oubliez pas! Se montrer trop inquiet en entretien ne jouera certainement pas en votre faveur.
En fin de période fiscale il y a un peu de disponibilté côté consultant·es et donc moins de mouvement mais historiquement les mois d’été sont un plus actifs ! Alors si vous recrutez à l’été n’oubliez pas de prendre en considération les point ci-dessus dans votre processus de recrutement pour maximiser vos chances. La tension sur le marché pedure, il est alors plus essentiel que jamais d’écouter ce que les candidat·es ont à vous dire et de continuer à innover (dans vos métiers, vos processus de recrutements, etc) pour attirer les candidat·es !