Consultant.es en financement de l’innovation: pourquoi aiment-ils leur métier?

Consultant.es en financement de l’innovation: pourquoi aiment-ils leur métier?

Débarquant tout droit de Berlin et habituée du recrutement dans le milieu industriel allemand, j’ai sauté à pieds joints ce lundi 7 février dans un monde qui m’était jusqu’alors inconnu : le financement de l’innovation. Pour les novices comme moi, le monde du financement de l’innovation est basé sur l’ensemble des dispositifs et politiques mis en place pour encourager la recherche et l’innovation chez les entreprises et créer un cercle vertueux d’investissement. Quant aux professionnels du financement de l’innovation, ce sont celles et ceux qui aident et conseillent ces entreprises innovantes pour qu’elles puissent en être bénéficiaires.

Au cours de ma première semaine chez Leonid, j’ai pu échanger avec plusieurs consultants sur leurs parcours (tous singuliers), leur métier et ce en quoi ils l’apprécient. Voici leur histoire :

La pluralité des tâches – on ne s’y ennuie pas !

Commun à tous, ce point méritait d’être en tête de liste. Être consultant en financement de l’innovation, c’est dynamique ! Entre les échanges avec différents interlocuteurs (techniques ou opérationnels) chez chaque client, la découverte des sujets techniques, l’étude d’éligibilité et le choix du dispositif le plus adapté, la valorisation, la collecte des données et la rédaction technique ; les responsabilités s’enchainent mais ne se ressemblent pas. Certains apprécient particulièrement la saisonnalité du métier – liée aux différents cycles qui s’enchainent en fonction de l’activité fiscale.

C’est organisé et précis, mais il s’agit avant tout d’un marché qui est tout le temps en mouvement et qui continue d’évoluer alors ils n’ont effectivement pas le temps de s’ennuyer ! 

Un apprentissage continu – c’est un métier dans lequel on gagne en expertise !

La pluralité des tâches vient aussi de l’hétérogénéité de leur portefeuille de clients. Ces derniers sont de tailles diverses mais surtout d’industries et de sujets techniques variés.

La plupart des consultants - naturellement pas experts en tous domaines - vont devoir effectuer une veille technologique pour gagner en expertise et pouvoir challenger le client et son sujet en temps réel et ils adorent ça ! Cela leur permet de découvrir des sujets différents de leur expertise principale, d’avoir accès à des technologies nouvelles en avant-première et de faire le plein de connaissance.

Exposés à diverses manières de travailler, d’aborder un sujet ou même points de vue, ils sont aussi forcés de développer des compétences en termes de gestion de la relation client, de communication et de gestion de projets ; des compétences propres au métier de consultant qui leur seront utiles tout au long de leur vie professionnelle !

On y fait à son échelle avancer la R&D&I

Dernier point et pas des moindres : en accompagnant ces entreprises à financer leurs activités de recherche et d’innovation, les consultants en financement de l’innovation contribuent dans un premier temps au développement des sociétés de leurs clients. Plus largement et à leur échelle, ils participent à l’avancée de la R&D&I en France et c’est ultra gratifiant !

La plupart des personnes avec lesquelles j’ai échangé ont découvert ce métier plus tard dans leur carrière, et eux aussi ont commencé en n’y connaissant pas grand-chose. Docteurs ou ingénieurs, si vous êtes intéressé par le métier de consultant en financement de l’innovation ne craignez pas l’aspect financement ou de la dimension fiscale du métier. C’est avant tout vos compétences techniques qui sont requises et recherchées et pour le reste ça s’apprend, et apparemment en vaut la peine ! 

Si vous avez des questions après cette lecture ou qu’elle vous a donné à vous aussi envie de rejoindre ce monde, je serais plus que ravie d’échanger avec vous !