Le Financement de l’Innovation : un métier destiné aux profils scientifiques ou techniques

Le Financement de l’Innovation : un métier destiné aux profils scientifiques ou techniques

Chez Leonid, nous recrutons depuis quatre ans sur le marché du financement de l’innovation en France. Durant cette période, nous avons constaté un nombre conséquent de candidatures inadaptées provenant de profils issus de la finance, du management de l’innovation, ou encore du commerce. Nous avons donc décidé de clarifier ce qu’implique réellement ce métier et pourquoi il est principalement destiné aux profils scientifiques ou techniques.

 

Un Métier de Niche

Lors de nos premiers échanges avec des candidat·es n’ayant pas encore travaillé dans le domaine, nous leur demandons systématiquement s’iels connaissent le métier de consultant·e en financement de l’innovation. La majorité répondent par la négative. Ce métier de niche est effectivement peu connu, et il est compréhensible que le terme "financement" attire des candidat·es issu·es de la finance. Cependant, sauf cas particulier, ces candidatures ne sont pas pertinentes. Voyons pourquoi.

 

En quoi consiste le métier de consultant·e en financement de l'innovation ?

En France, de nombreux dispositifs publics visent à soutenir les investissements des entreprises en recherche, développement et innovation (R&D&I) pour les encourager à innover et à rester compétitives. Cependant, ces entreprises ne maîtrisent pas toujours ces dispositifs ou n’ont pas les ressources nécessaires pour en bénéficier. Les consultants en financement de l’innovation jouent un rôle clé en aidant ces entreprises à identifier et obtenir des financements pour leurs projets innovants.

Peut-être avez-vous déjà entendu parler des Crédits d'Impôt Recherche ou Innovation (CIR/CII), ou encore des aides et subventions de l’ADEME ou de la BPI ? Ce sont ces dispositifs que les consultants en financement de l’innovation utilisent pour aider leurs clients.

 

Pourquoi les consultant·es en financement de l’innovation ont-ils besoin de compétences techniques et scientifiques ?

Pour simplifier, en tant que consultant·e en financement de l’innovation, voici ce que vous devrez faire :

  1. Mener une étude d’éligibilité : Identifier les dispositifs auxquels vos clients sont éligibles.
  2. Monter des dossiers de justification technique : Expliquer, d’un point de vue scientifique ou technique, en quoi les projets de R&D&I de vos clients qualifient pour certains dispositifs.
  3. Établir une valorisation financière : Analyser les investissements en R&D&I, déterminer les assiettes de dépenses, estimer les coûts et calculer les montants des subventions ou financements possibles.

Lors de la justification technique, il est notamment demandé au consultant·e de rédiger des états de l’art et de vulgariser des informations techniques et scientifiques liées à la R&D&I des clients. Les interlocuteurs comprennent souvent des directeurs techniques, des responsables R&D, des CTO, et autres profils techniques. Il est donc crucial de pouvoir comprendre leur jargon et de communiquer efficacement avec eux.

Vous l’avez compris, c’est pour ces raisons que nous recrutons des profils d’ingénieurs ou de docteurs pour exercer en tant que consultant·e en financement de l’innovation. Ces professionnels possèdent les compétences techniques nécessaires pour analyser et comprendre le caractère innovant des projets de leur clients et leur faire ainsi bénéficier d’aides !

 

Envie d'En Savoir Plus ?

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce métier, nous vous recommandons de consulter un blog rédigé par Julie Burtin, recruteuse spécialisée, où elle explique ce que les consultant·es en financement de l’innovation aiment dans leur métier. Ce blog pourrait répondre à certaines de vos questions. Et si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à la contacter directement !